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Caitriana Demmer Thornberry Céramiste

fin de l'été 2007

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Qui suis-je?

Caitriana Demmer Thornberry
Marseille, France
Je suis une irlandaise déracinée de 31 ans qui vît et travaille à Marseille. Je suis venue m'y installer en 1999 dans le but de me former à la poterie. Je pensais, également à ce moment là être en route pour l'Afrique, la vie en a décidé autrement... Ma sœur, Eilise a crée ce blog afin que je puisse montrer et expliquer mon travail céramique. (modifié le 12/03/09)
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Adresse de mon atelier

Adresse de mon atelier
L'Atelier Céramiques; 98, Rue Roger Brun; 13005 Marseille

Liens

  • le Printemps des Potiers 2009
  • le blog de René LEDENMAT
  • la journaliste devait avoir la tête ailleurs, ou alors le micro de son enregistreur ne fonctionnait plus!
  • Des photos
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Le choix de la céramique

Ma grand mère maternelle était céramiste et a travaillé avec certains des plus grands potiers de nos temps. Lors de mon choix de faire du travail de la terre mon métier, elle nous avait déjà quitté, et je n'ai pas pu directement bénéficier de son expérience, mais j'ai grandis en connaissant l'odeur de la terre, sa poussière et le toucher des tessons de grès et de porcelaine qui composent ses sculptures.

J'ai un parcours un peu atypique pour une potière. J'ai fais des études de développement du Tiers-Monde, afin de répondre à quelques questions, d'ordre finalement plus philosophique, qui se sont posées à moi lors de mes divers voyages. Le lien avec ce que je fais aujourd'hui se situe peut-être, et entre autres, dans le volonté de rendre ce monde 'plus beau'.

J'ai commencé ma formation en1999, en apprenant à tourner, au sein de l'atelier de
Marouane ABDELOUHED, qui a été mon maître d'apprentissage durant deux ans. Il est installé à Aubagne(13), et travaille la technique de la terre vernissée, au service d'un graphisme puisant dans l'esthétique de l'arabesque et de la calligraphie. Je tiens de lui, ce qui est devenu un quasi-réflexe: la nécessité de délimiter les espaces en marquant la surface de mes pots avec des décors sgraffites.

À la fin de mon apprentissage, et dès que s'est offerte à moi l'opportunité d'acquérir des connaissances sur "la haute température" je l'ai saisie . Les 300 degrés de plus qui séparent les cuissons du grès et de la faïence, sont ceux qui permettent, au de-là de l'obtention d'un objet d'une plus grande dureté, d'aborder avec plus de facilité la composition de l'émail.

J'utilise un grès blanc que je mélange à la porcelaine et ce afin de donner plus de clarté aux couleurs de mes émaux. L'émail est un mélange minéral composé pour fondre, plus ou moins, à un température donnée, en l'occurrence: 1280°( peut-être un peu plus). La couleur est incorporée par le biais d'oxydes métalliques comme le cuivre, le fer, le chrome, ou le cobalt...Ce mélange est appliqué 'cru' sur la surface de la pièce, qui a déjà était cuite une fois. Durant la cuisson, l'émail fond et la terre subit une phase de fusion, ce qui lie les deux corps intimement, ce qui donne, après refroidissement, un objet fini particulièrement résistant.

Ayant été formée dans une région de terre vernissée je cherche à renverser l'apriori général sur un grès rustique et sombre. J'aime aussi l'idée de rechercher des couleurs et des textures à partir de matières brutes. J'aime l'idée de ne partir de 'rien' et de finir avec la naissance du monde, tel que nous le connaissons, entre les mains.

J'ai ensuite eu l'occasion de travailler avec, et pour, différents potiers, et des artistes d'autres domaines d'expression. J'ai notamment eut la chance de travailler avec René LeDenmat, qui est le céramiste qui m'a réellement initiée aux subtilités et aux complexités de l'émail sur le grès et la porcelaine. Il a eu la patience et la disponibilité pour m'enseigner une manière plus scientifique et méthodique que celle que j'appliquais jusque là et qui tenait plus d'un tâtonnement pifométrique!

J'ai rapidement ressenti le besoin de faire mes propres pièces, d'avoir ma propre production. J'ai eu de la chance et me suis même dis que " tout l'univers conspirait à ce que j'arrive à mes fins" (citation plus qu'approximative de Paulo Coelho dans L'Alchimiste). Des solutions matérielles se sont offertes à moi, des rencontres enrichissantes m'ont encouragées, et j'ai pu multiplier les opportunités d'appliquer mes connaissances dans différents domaines ayant attraits de prêt ou de loin à mon travail à l'atelier.


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